CEPA(h)GES

La série CEPA(h)GES cherche à comprendre comment fonctionne et s’articule la filière viticole en Haute-Gironde, en donnant la parole aux acteurs du territoire.

Viticulteurs, coopérateurs, élus, riverains, représentants associatifs se succèdent au micro pour livrer leur récit de la viticulture contemporaine. Dans ce dernier épisode, nous abordons un sujet qui cristallise de nombreuses tensions : les pesticides et la santé des riverains.

Face aux tensions et aux inquiétudes des habitants, des associations, des usagers que sait la science des effets connus des pesticides sur la santé humaine ? Existe-il un sur-risque à habiter en bordure de parcelles viticoles ? Nous sommes allées interroger des épidémiologistes, des médecins, des représentants associatifs, des représentants politiques... pour faire un état des lieux des connaissances scientifiques actuelles.

Aujourd'hui, que sait-on des effets des pesticides sur la santé des riverains ?

Cet épisode a été réalisé dans le cadre du projet CEPA(h)GES. Ce projet est porté par les
communauté de communes de Haute Gironde et les acteurs du monde viticole dans le
cadre du programme régional santé-environnement. Cette démarche vise à co-construire les
pratiques viticoles en Haute-Gironde respectueuses de l’environnement et de la santé.
Cette série audio est composée de 9 épisodes. N’hésitez pas à écouter la suite !

Cette action est financée par la DREAL Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 2.2 du PRSE Nouvelle-Aquitaine « Initiatives locales visant à la réduction des expositions de la population aux pesticides agricoles ».

Voir Le programme CEPA(h)GES sur le site de la CCE
https://www.cc-estuaire.fr/vivre-s-in...

Consulter la brochure CEPA(h)GES
https://fr.calameo.com/read/002530612...

Le monde viticole, comme tous les secteurs d'activité, est impacté par le changement climatique et doit apprendre à s'y adapter.
Plusieurs solutions sont déjà mises en place. Certaines - comme les tours antigel - sont de l’ordre de l’adaptation technique, pour répondre à l’instant T aux évènements climatiques extrêmes. A un niveau plus global, réduire la vulnérabilité des exploitations passe aussi par la diversification des productions, notamment pour permettre de répondre aux besoins des Girondins, en fournissant des produits agricoles en circuits courts.

*Pour aller plus loin:
*

• Les résultats du projet Life-ADVICLIM: https://www-iuem.univ-brest.fr/wapps/letg/adviclim/BDX/#
• Le bilan Carbone de la filière des vins de Bordeaux, réalisé par le CIVB: https://www.bordeaux.com/fr/Vignoble-engage/Nos-engagements/Impact-environnemental
• Des éléments sur les différents scénarios d'évolution du climat élaboré par le GIEC: https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat/3-scenarios-et-projections-climatiques

Les viticulteurs de Haute-Gironde racontent leur conversion et les pratiques qu’ils mettent en place pour se passer des pesticides. De l’arrêt simple du désherbage chimique à des démarches plus systémiques qui intègrent la biodiversité dans la gestion globale du domaine, un large spectre de pratiques alternatives peuvent être mises en place. Si ces pratiques respectent un certain cahier des charges, elles peuvent être labellisées : Agriculture Biologique, Haute Valeur Environnementale ou encore Terra Vitis, on vous explique tout sur ces labels !

La conversion à des méthodes alternatives de production est un véritable défi pour les viticulteurs. Crainte de la perte de récoltes, investissements coûteux, réorganisation de la production, manque de temps et de formation sont autant de difficultés à surmonter pour réduire l’utilisation des pesticides. Mais les producteurs ne sont pas seuls : un vaste écosystème d’acteurs est présent pour les accompagner et les conseiller dans leur changement de pratiques.

La transition vers une viticulture plus respectueuse de l’environnement et moins utilisatrice de pesticides nécessite un changement des représentations et l’engagement de chaque acteur de la chaîne du vin pour rendre désirable d’autres modes de culture. Cette transformation est facilitée par une demande croissante des consommateurs pour l’agriculture biologique et, en Haute-Gironde, par une volonté politique forte de faire travailler ensemble les acteurs du territoire incarnée par la démarche CÉPA(h)GES.